La syphilis était pratiquement disparue au Canada à la fin des années 90. Cependant, elle est en forte hausse depuis 2015.

• Phase primaire: Apparition d’un chancre (apparence d’une brûlure de cigarette). Il peut passer inaperçu si le chancre se situe à l’intérieur du vagin ou de l’anus. Ce n’est pas douloureux et c’est par ce chancre que le liquide contagieux est sécrété;
• Phase secondaire: Dans certains cas, on peut avoir des symptômes qui s’apparentent à la grippe;
• Phase latente: Peut durer jusqu’à 30 ans. La bactérie est dans le système, sans toutefois s’activer;
• Phase tertiaire: Peut endommager le cœur, le cerveau et dans de rares cas, causer la mort.

Heureusement, la syphilis se traite à l’aide d’antibiotiques. Il suffit de passer un test de dépistage!

L’herpès génital s’apparente beaucoup à l’herpès buccal, qui lui est beaucoup plus connu (feu sauvage). Il est important de noter que l’herpès buccal et génital peuvent se transmettre d’une région à l’autre, soit de la bouche aux organes génitaux et des organes génitaux à la bouche.

• Symptômes possibles: cloques d’eau, douleur en urinant, picotements, etc.;
• Aucun traitement n’est encore disponible. Cependant, des médications permettent d’atténuer les symptômes, en diminuant l’intensité et la fréquence des crises.

• L’hépatite virale est une inflammation du foie causée par un Virus. Il existe 6 types d’hépatites : A, B, C, D, E et G.

Chaque forme d’hépatite est causée par un virus différent. Bien que les symptômes se ressemblent, le mode de transmission ainsi que l’évolution dans l’organisme de chaque hépatite demeure différent.

Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter les infographies ci-bas :

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• Hépatite D

Pour se propager, le virus de l’hépatite D a besoin de celui de l’hépatite B. C’est-à-dire, une personne non porteuse du VHB ne peut contracter le VHD.

Le VHD se transmet par contact avec du sang ou des liquides corporels infectés.

La plupart du temps, les personnes n’ont pas de symptômes. Si ceux-ci se manifestent, elle pourra ressentir des douleurs musculaires, des douleurs abdominales, de la fatigue et une perte d’appétit. De plus, la personne peut avoir le teint jaunâtre ainsi que de l’urine foncée.

Pour se faire diagnostiquer, un test sanguin est requis.

Il n’y a pas de traitement pour l’hépatite D. Par contre, certains médicaments peuvent être offerts pour soulager les symptômes et éviter les complications.

• Hépatite E

L’hépatite E est une infection du foie causée par le virus de l’hépatite E.

Elle se transmet à travers les matières fécales (ex : contact bouche/anus, nourriture et eau contaminée…). Pour se faire diagnostiquer, un test sanguin est requis.

Le temps d’incubation du VHE est de 2 à 7 semaines. Les personnes ayant contracté ce virus rapportent divers symptômes similaires aux autres hépatites dont : fièvre, perte d’appétit, douleurs abdominales, jaunisse, urine foncée et fatigue.

Habituellement, les personnes atteintes vont guérir seules avec du repos et les conseils d’un médecin. De ce fait, il n’y a pas de traitement connu pour l’hépatite E.

• C’est une ITSS très présente dans la population;
• Contrairement à ce que l’on pense généralement, le VPH touche aussi les hommes;
• Actuellement, un vaccin est proposé aux jeunes du primaire/secondaire pour les protéger contre certaines souches du VPH qui sont plus susceptibles de créer des cellules cancéreuses. Par contre, il y a quelques années, ce vaccin n’était pas disponible pour les garçons/hommes. Afin de diminuer les risques de contraction entre les hommes, le vaccin est disponible gratuitement pour les hommes de moins de 25 ans qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes;
• Les symptômes possibles: des verrues génitales (condylomes), sans douleur, qui peuvent sortir sur les régions infectées telles que la vulve et l’anus. | NB: Brûler les condylomes, n’élimine pas le virus;
• Il n’y a aucun traitement. Cependant, 80% des personnes l’éliminent naturellement.
• Enfin, on peut être infecté.e au VPH sans avoir de condylomes!

• Ressemblent à des mini crabes qui s’accrochent aux poils pubiens. Puisqu’ils sont microscopiques, raser la zone infectée ne règle pas le problème;
• Il sont souvent appelés poux du pubis;
• Symptômes: On peut ressentir une irritation de la peau, des démangeaisons intenses ou apercevoir des particules noires dans les sous-vêtements;
• Le traitement consiste à appliquer un shampoing prévu à cet effet et celui-ci peut être acheté en vente libre, en pharmacie;
• Laver les objets contaminés est aussi recommandé, car les morpions ont tendance à s’incruster dans les tissus, tels que les vêtements et les draps.

• C’est un parasite qui pond ses œufs entre les couches de peau, ce qui provoque les démangeaisons;
• Symptômes: Démangeaisons intenses, surtout en soirée et après le bain;
• Traitement: Comme pour les morpions, appliquer un shampoing vendu à la pharmacie réglera le problème. Il est aussi recommandé de laver les objets qui auraient été en contact avec la peau de la personne infectée.

• La LGV est une infection causée par une bactérie associée à la Chlamydia. Cet ITSS touche principalement les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.Elle se transmet notamment par des contacts sexuels directs non protégés et par sexe oral.La LGV peut se manifester sur toute la région génitale, y compris les organes génitaux, anus et cuisses.

  Il existe 3 stades d’évolution de l’infection si elle est non traitée :

  • LGV primaire: apparition d’une papule (petit bouton) non douloureux qui devient un ulcère après quelques jours. Les lésions disparaissent seules par la suite.
  • LGV secondaire: la bactérie se propage dans les ganglions de l’aine ce qui cause de l’inflammation, de la sensibilité, de la douleur et des rougeurs dans cette région. Il peut y avoir du pus crémeux blanchâtre qui ressort. Certaines personnes rapportent avoir eu de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête et des vomissements en plus des symptômes cités plus haut. Il peut également y avoir des écoulements au niveau de l’anus ainsi que des douleurs dans cette région. Les lésions peuvent persister pendant plusieurs semaines voire des mois.
  • LGV tertiaire: Développement d’ulcérations chroniques produisant des cicatrices. Celles-ci peuvent obstruer les vaisseaux lymphatiques, ce qui peut provoquer des enflures importantes au niveau des parties génitales. Des symptômes généraux peuvent s’y rajouter (fièvre, vomissements, maux de tête, perte d’appétit).

  Si la LGV est non traitée, elle devient chronique chez 10 à 20% des personnes atteintes. La plupart néanmoins guérissent au stade secondaire.

  Le dépistage de la LGV se fait par prise de sang et examen clinique. De plus, elle se traite à l’aide d’antibiotiques.

  Étant donné l’absence d’immunité acquise, la personne peut la contracter à nouveau.

La trichomonase est causée par un parasite. Elle touche le plus souvent des femmes. C’est à travers des contacts intimes (peau à peau) ainsi que sexuels que le parasite se propage. Il est souvent retrouvé au niveau du vagin et de l’urètre (pour les personnes ayant un pénis).

Le parasite prend environ 3 à 28 jours (7 jours en moyenne) pour se manifester. La plupart des personnes atteintes n’ont pas de symptômes. Ceci dit, voici les possibles symptômes qu’une personne pourrait avoir : changement ou augmentation des pertes vaginales, démangeaisons vaginales, douleurs lors des relations sexuelles, sensation de brûlure au moment d’uriner, écoulement du pénis et démangeaisons au niveau du gland.

À long terme, il pourrait avoir des complications de grossesses.

Pour obtenir un diagnostic, un prélèvement vaginal est requis. Si le test est positif, le médecin pourra prescrire des antibiotiques. Comme pour la LGV, il n’y a pas d’immunité acquise même si la personne guérit.